Dans cette deuxième partie de notre interview exclusive, Claudia Galavan et son mari Yassine nous ouvrent les portes de leur vie professionnelle au Maroc. Après avoir tout quitté pour s’installer à Agadir, ils nous racontent cette fois l’envers du décor entrepreneurial : comment créer une entreprise au Maroc en tant qu’étranger, quelles démarches suivre, quels obstacles éviter, et surtout, quels conseils donner à ceux qui rêvent de faire comme eux.
Si vous avez manqué la partie 1, vous pouvez la retrouver sur notre chaîne Vivre Maroc. On y parlait de leur parcours en France, de leur décision de tout quitter, de l’installation à Agadir, et de leur projet de vivre de leur passion pour la pâtisserie.
Aujourd’hui, place au vif du sujet : le business !
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Le titre de séjour pour les étrangers qui veulent entreprendre au Maroc
L’un des premiers sujets abordés avec Claudia et Yassine, c’est la question du titre de séjour. Car pour s’installer durablement et travailler légalement au Maroc, il faut régulariser sa situation.
➡️ Pour les étrangers non-marocains, l’obtention de la carte de séjour passe souvent par la création d’une entreprise ou la signature d’un contrat de travail local. Dans leur cas, la création de leur boulangerie-pâtisserie leur a servi de base pour la demande.
Mais attention, cela nécessite de :
- Monter un dossier solide (statuts, adresse, business plan)
- Fournir une preuve de revenus ou de projet viable
- Passer par des étapes administratives parfois longues (préfecture, commissariat, renouvellement…)
Claudia précise qu’il est important d’être accompagné ou bien renseigné, surtout quand on ne connaît pas encore le fonctionnement administratif marocain.
Monter son entreprise au Maroc : la réalité terrain
Créer une entreprise au Maroc, ce n’est pas si compliqué sur le papier… mais la pratique peut réserver bien des surprises.
Claudia et Yassine ont choisi de créer une SARL (Société à Responsabilité Limitée), la forme la plus courante pour les petits commerces.
Voici les étapes qu’ils ont dû suivre :
- Déposer le nom commercial
- Rédiger les statuts et les signer chez un notaire
- Ouvrir un compte bancaire professionnel
- Obtenir le certificat négatif (prouvant que le nom est disponible)
- S’enregistrer au registre de commerce
- Obtenir les autorisations nécessaires (hygiène, sécurité, affichage…)
Mais la réalité, c’est qu’il faut souvent aller de bureau en bureau, insister, relancer, parfois revenir plusieurs fois pour une seule signature…
Yassine le dit très franchement : “Il faut être patient, calme et prêt à gérer un peu d’imprévu tous les jours.”
Les autorisations : un vrai parcours du combattant
Ouvrir un commerce alimentaire au Maroc, c’est aussi répondre à des normes sanitaires strictes, et c’est tant mieux. Mais cela suppose de :
- Passer des contrôles d’hygiène
- S’adapter aux normes locales
- Faire des ajustements si besoin (ventilation, espace de stockage, gestion des déchets)
Ils ont aussi dû gérer des autorisation de voisinage, des échanges avec la commune, et des ajustements en fonction du local choisi. Rien d’impossible, mais tout cela demande de l’énergie et de la persévérance.
Claudia ajoute : “Les débuts sont fatigants, il ne faut pas idéaliser, mais une fois lancé, quel bonheur !”
Les premiers mois d’activité : entre stress et excitation
Une fois la boutique ouverte, tout commence vraiment. Et là, ce n’est plus que de l’administratif, c’est de la gestion quotidienne, de la clientèle, des imprévus, du stock, de la production.
Claudia travaille sur les recettes, la production, la présentation. Yassine gère la partie relation client, livraison, approvisionnement.
Ils avouent que les premiers mois ont été intenses : peu de sommeil, beaucoup de doutes… mais aussi beaucoup de retours positifs de la clientèle locale et expatriée. Leurs pâtisseries artisanales ont rapidement trouvé leur public.
Aujourd’hui, leur affaire commence à se stabiliser et ils réfléchissent même à de nouvelles idées : livraison, boutique en ligne, événements…
Leur message pour ceux qui veulent se lancer au Maroc
En fin d’interview, on leur a demandé quels conseils ils donneraient à ceux qui veulent suivre leurs pas. Voici ce qu’ils ont partagé :
✅ Prépare ton projet en amont : business plan, analyse de la concurrence, repérage du local, étude du quartier… ✅ Accepte les différences culturelles et administratives : ici, tout ne fonctionne pas comme en France, il faut s’adapter ✅ Apprends au moins les bases de la Darija : pour créer du lien avec les clients, les autorités, les fournisseurs ✅ Commence petit et évolue en fonction des retours : ne vois pas trop grand trop vite ✅ Sois patient, humble, à l’écoute
Et surtout : n’aie pas peur d’échouer. Parce qu’au Maroc, il y a encore énormément d’opportunités, surtout dans l’artisanat, la cuisine, les produits faits maison.
Une interview à voir absolument
Cette deuxième partie de l’interview de Galavan est une vraie pépite pour toute personne qui envisage de s’expatrier, de lancer un projet, ou de créer un commerce au Maroc.
Claudia et Yassine partagent sans filtre les réussites comme les difficultés, les démarches administratives comme les émotions personnelles. Un vrai retour terrain, concret, sincère et motivant.
🎥 Pour voir l’interview complète, rendez-vous sur ma chaîne YouTube Vivre Maroc. Le lien est en description.
📲 Suivez aussi leur travail sur Instagram : @galavan
Et si vous avez des questions, des doutes ou simplement envie de discuter, laissez un commentaire sous la vidéo ou contactez-moi sur Insta.
À très bientôt pour d’autres histoires inspirantes du Maroc 🇲🇦